Cet ancien hôpital militaire américain n'accueille désormais que des meubles malades, à la recherche d'une seconde vie que leur apporte Olivier Pont. À 39 ans, cet artisan couvreur-bardeur a perdu son entreprise en 2009, conséquence de la crise financière et de la sous-traitance. Durant ces mois de transition, l'homme s'est réfugié dans ce qu'il aime le plus depuis l'enfance, le bricolage. C'est ainsi qu'il s'est lancé dans la création de meubles originaux avec du bois naturel ramassé dans les forêts locales.« J'ai repris l'activité de M. Revers qui était là depuis vingt-cinq ans, sur la zone industrielle des Grands Champs. Il faut venir pour voir que ça n'a plus rien à voir avec le camp américain il y a dix ans », insiste le commerçant.