Letelegramme.com 04/07 Le métier séduit. Les formations de coiffeur ne désemplissent pas. En revanche, le client est moins dépensier. Et les professionnels sont de plus en plus tentés par l'auto-entreprise.Quand Axelle, 16 ans, fait le tour des salons de coiffure de Lorient à la recherche d'un maître d'apprentissage, faut-il l'encourager?
«La coiffure est un des rares secteurs d'activité où l'on dénombre autant de créations et de reprises d'entreprises*», assure la délégation bretonne de la Fédération nationale de la coiffure. Le nombre de fermetures y est plutôt élevé, mais le solde reste très largement positif. «Les salons de coiffure vieillots, les affaires de moins de 40m² qui ne sont pas aux normes de sécurité ou d'accessibilité sont difficiles à vendre.
Surtout si leur emplacement n'est pas bonet que leur clientèle a vieilli», expliquent les professionnels.