Selon l’Observatoire des défaillances et créations de Coface, au 3ème trimestre 2011, le nombre de défaillances continue de diminuer. Les deux autres indicateurs – le coût pour les fournisseurs et les emplois menacés par les faillites – s’améliorent également. Toutefois, malgré ces signes encourageants, la sinistralité reste plus élevée qu’avant la crise et le nombre et le coût des défaillances ne redescendent pas en dessous du niveau du troisième trimestre 2008.Les créations restent en net recul avec une baisse de 24% comparé à la même période 2010.« Le repli des défaillances continue mais le rythme de la baisse s’avère insuffisant pour revenir rapidement aux niveaux de l’avant-crise.
La stagnation à un niveau équivalent à celui du 3ème trimestre 2008, au tout début de la crise, pourrait persister, conséquence de la croissance molle en France et de sa répercussion sur la solidité des entreprises.
Ainsi, pour 2011, nous tablons sur un nombre total autour de 60 000 cas », explique Jean-Yves Bajon, directeur général de Coface Services. « Quant aux créations, leur chute est à relativiser : les Français continuent à se lancer dans les créations d’entreprises mais moins qu’avant, sous l’effet du moindre intérêt des créateurs pour le statut d’auto-entreprise »Baisse des défaillances dans la majorité des régions et des secteurs d’activités Avec 11 800 redressements et liquidations judiciaires au 3ème trimestre 2011, contre 12 785 l’an passé, les défaillances d’entreprises poursuivent leur recul atteignant même un nouveau record de – 7,7%.
Cette bonne performance s’explique, en grande partie, par un recul de 13% enregistré en septembre, après la légère hausse du mois d’août.Cependant, pour le moment, les défaillances peinent à renouer avec leur niveau d’avant-crise.