Croisons les doigts pour que la mission soit bien menée car les propos simplistes et agrémentés d'idées fausses de la ministre pourraient augurer le pire.Sylvia Pinel a pourtant reçu les présidents de l'UAE et de la FedAE, les deux principales organisations des auto-entrepreneurs, qui lui ont présenté leurs contre-arguments ( voir Comptes rendus des rencontres du 19/06/2012 de la FedAE et de l'UAE avec Sylvia Pinel ). Mais peut-être n'entend-elle que ceux qui crient le plus fort et font un lobbying permanent auprès des parlementaires (UPA-CAPEB).S'il n'est plus question de supprimer le statut d'auto-entrepreneur, souvenons-nous quand même des menaces que le PS faisait peser sur lui. (voir François Hollande et l'auto-entrepreneur ). Mais peut-être que je m'inquiète pour rien. Le gouvernement pourrait ne prendre que des mesurettes, c'est son style ( 2% pour le smic, moins 3 cts sur l'essence, ...).Le gouvernement pourrait également prendre conscience que les règles fiscales incriminées ne sont pas propres aux auto-entrepreneurs mais communes à tous les entrepreneurs individuels bénéficiant du régime fiscal de la micro-entreprise.Le gouvernement pourrait également considérer qu'il ne serait pas sérieux d'inciter des centaines de milliers d'entrepreneurs à abandonner leur entreprise pour se retrouver sans droits au chômage et sans solutions, à moins que l'on ne songe à les convertir en fonctionnaires.