Cette note reprend un certain nombre d’idées fréquemment mises en avant par les médias ou les observateurs de la création d’entreprises et les confrontent à la réalité statistique. Le but de ce document est d’apporter une information pertinente permettant une vision juste de l’auto entrepreneur et de son apport à l’économie.
En tenant compte des secteurs d’activité, les informations dont nous disposons nous permettent d’estimer qu’environ 30 % des sociétés et 60 % des entreprises individuelles créées en 2002 enregistraient trois ans après leur création (en 2005) un chiffre d’affaires inférieur aux seuils maximums du régime de l’auto-entrepreneur. Autrement dit, bien avant l’arrivée de ce régime, la majorité des entreprises individuelles enregistraient, à leur troisième anniversaire, un chiffre d’affaires qui leur aurait permis d’en bénéficier.
nombre de voix s’élèvent pour expliquer qu’en l’absence de possibilité de salariat, ces entreprises ne peuvent pas être considérées comme de réelles entreprises.Il convient de rappeler que le salariat n’est pas généralisé à toutes les entreprises françaises. Ainsi, au 1er janvier 2009, la majorité des entreprises existantes (62 %) n’employait pas de salariés.
Certaines dérives du régime ont été rapportées par la presse, notamment celle consistant pour certains employeurs à imposer à leurs salariés de se mettre à leur compte pour continuer à travailler avec l’entreprise. Ainsi, par un effet de vases communicants, les charges sociales sont supportées directement par l’auto-entrepreneur.L’étude de la DGCIS* éclaire aussi sur ce sujet : seuls 8 % des dirigeants déclarent avoir créé leur entreprise à la demande de leur ancien ou de leur futur employeur.
Si vous êtes intéressé par la création de votre propre entreprise, voici un site qui vous sera très utile : www.creer-entreprendre.fr.