Raphaël Demange s’est installé comme électricien en juillet 2009. Le statut d’auto-entrepreneur collait parfaitement avec ses besoins d’organisation de son activité : « En fait, j’étais intérimaire et il me fallait trouver quelque chose pour combler les semaines d’inactivité. » Comme le prévoit la procédure, en quelques clics sur internet, il s’est enregistré. Avec cependant une première erreur : «  Je n’ai pas été conseillé pour le faire alors je n’ai pas coché les bonnes cases. Je n’ai donc pas eu droit aux aides auxquelles j’aurais pu prétendre. J’ai eu des frais d’installation importants en outillage, en téléphone. » ...

Et l’avenir ? Raphaël Demange ne veut pas rester auto-entrepreneur. Ce statut reste pour lui une passerelle vers autre chose : «  Mon but est de passer à l’EIRL même si pour le moment, on a peu de retombées là-dessus.

L’auto-entrepreneur, c’est plus un statut destiné à l’aide aux personnes. On change une prise par ici, on met une lampe par là. On fait de la mise aux normes. Je fais beaucoup de prestation de service. Je ne peux pas aller beaucoup plus loin car je suis vite pénalisé à cause du matériel à acheter. »